À propos

                       

 

BIOGRAPHIE...

 

Préambule:

La légende familiale veut que le "petit Fabrice" qui devait peindre une assiette pour offrir à la fête des mères surprit son monde!

De toutes les couleurs que l'institutrice lui proposa, seul le noir attira son attention, ce fut donc un bonhomme peint en noir sur fond blanc qui fut sa première "création" connue...

 

-Né en 1962, c'est au début des années 70' qu'il fut initié par ses oncles à la photo noir et blanc et au tirage dans le laboratoire improvisé d'un mas provençal non loin de la ville d'Arles qui commençait à se faire connaître au travers d'un certain festival...

Son premier reportage "on tue le mouton!" lui vaut les reproches de ses cousins!

On n'y voit le gentil animal attaché à un arbre puis sur les images suivantes: égorgé, pendu, la peau arrachée, éviscéré, embroché et enfin cuit dans un four... Le repas familial qui suivit fut "épicé"...

Une photo d'un contre-jour de chardons dans la garrigue attire l'attention des "grands" qui l'encouragent à persévérer.

 

-Bien plus tard il devient le photographe de la bande de copains du collège qu'il "fréquente".

Déjà adepte du noir et blanc, il ne manque pas une occasion de mettre dans sa "boîte" les moments de désœuvrement d'adolescents et ce n'est pas rare de le voir photographier une "boum" et d'offrir dans l'heure qui suit les tirages développés dans la cave ou la salle de bain des parents absents...

Durant des années, il sera le témoin des joies et des peines de cette bande d'amis: sorties, mariages, enfants, etc...

Les études n'étant pas son fort, il a l'opportunité au tout début des années 80', de faire trois ans dans 2 lycées agricoles, ce qu'il lui permet, étant pensionnaire, de monter à ses temps perdus 2 labos "club photo" et de s’initier à la vidéo.

 

-Enfin libre! Enfin le chômage...

De petits boulots en petits boulots, sa passion ne le quitte pas et chaque occasion est bonne de se confronter au réel, aux gens.

Stage créatif, petits reportages pour des connaissances ou saison sur les plages landaises en tant que photo-filmeur: portrait de familles et vente rapide.

 

-Durant l'année 85, un épisode douloureux explique peut-être une  certaine "discrétion" concernant ses futures productions personnelles.

Une première expo dans un lieu bordelais fut annulée au dernier moment car  naïvement un reportage effectué durant un grand défilé de mode ne pourra être exploité sans l'autorisation de l'organisateur qui intervenu quelques jours avant l'accrochage pour me "mettre en garde" sur le droit à l'image .

C'est donc devant des murs blancs qu'un vernissage eut lieu et qu'une certaine "reconnaissance" éphémère se fit jour: le symbole d'une certaine censure de la création libre.

 

-L'année suivante (86), il intègre une formation en alternance de plusieurs mois qui consiste à rencontrer des professionnels autour du projet d'un mensuel bordelais "le Bouvier".

La chance lui sourit au travers d'un des stages proposés durant cette formation.

Il s'agit de 15 jours au journal Sud-Ouest où il assurera une présence active de 9h du matin à tard dans la nuit pour comprendre le fonctionnement de cette "ruche" et rencontrer un maximum des "acteurs" de l'information locale.

Rapidement, il se fait remarquer à la rédaction par sa curiosité et au service photo par sa constance.

 

-Dès début juillet il se voit proposer d'être "embauché" au journal comme saisonnier pour couvrir les faits divers et la culture...

Durant cet été, 3 "coups" lui permettent de faire la une avec ses photos.

#un loufoque accident de voiture (arrivé premier grâce à sa mobylette!).

#un blokos peint (merci le jour de repos de la coupe du monde de foot!).

#un accident dramatique d'un petit avion à Léognan (il "emprunte" une voiture de la rédaction...).

Septembre arrive et la rédaction lui propose de continuer "l'aventure".

Travailler pour le journal en free lance sur le montage des éditions CUB en compagnie d'un journaliste.

Durant pratiquement un an, il court du matin au soir, de petits reportages locaux en évènements plus importants (descente de la rue St. Catherine avec Chirac premier ministre...) tout en ayant la chance d'utiliser le laboratoire du service photo pour ses tirages.

Ne voyant pas de grandes perspectives d'avenir au sein de la rédaction il prend en grande considération la proposition de la mairie de Talence de réaliser quelques reportages à la demande.

Seule condition pour répondre à une certaine disponibilité, avoir un local pour tirer les photos...

 

-C'est donc en 87 qu'il intègre la fonction publique en gardant un pied à Sud-Ouest comme correspondant local photo.

Petit à petit les mois s'écoulent passant de "horaire" à titulaire.

Il apprend le métier en répondant à des demandes divers: sport, travaux, culture, animations...

Mais surtout il se confronte au réel, aux situations, aux gens!

et aux impératifs de la parution d'un magazine mensuel et de parutions diverses.

 

-Les années passent...

La collaboration avec le quotidien s'estompe et le besoin d'une "production" plus personnelle apparaît.

Ce serait la rencontre avec l'association "Musique de nuit" et le monde du jazz!

Des centaines d'images de concerts, coulisses et rencontres en noir et blanc.

Durant cette belle parenthèse, une expo se déroulera au magasin Mollat Musique rue porte Dijeau en 1990.

 

-Puis le travail prit le dessus, prenant toute son énergie, toutes ses priorités!

10 ans s'écoulent...

 

-Souvent durant ses visites familiales à Lacanau il ne manque pas de "jeter un coup d'œil" à la mer ce qui l'amènera à rencontrer l'organisateur des festivités  du centenaire de la station et ainsi de faire une  expo sur le thème de la plage centrale hors saison dans le hall de la mairie en 2003.

Deux images seront retenues pour illustrer parmi beaucoup d'anciennes, un livre commémoratif.

 

-Lors d'un rendez vous de travail, le hasard fait entrevoir des images de "vacances" au directeur du forum des arts, haut lieu culturel talençais.

Banco! il veut l'exposer, montrer ses images si intimes en couleur du sud de son enfance faite sur 5 années précédentes durant ses congés.

Ce seront trois semaines en 2009 permettant de dévoiler au yeux des talençais une autre facette du photographe "municipal".

 

-Puis 2014 pointe son nez avec deux expos coup sur coup durant le festival Novart : 

Jazz au Rocher Palmer .

Maghreb a Mc2A.

 

 

 


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